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Les agresseurs sont des proches

Selon le rapport 2018 de la délégation sénatoriale aux droits des femmes, parmi les 108 000 victimes de viol ou de tentative de viol déclarées en 2017, 91 % des femmes connaissaient l’agresseur et 45 % des agresseurs étaient le conjoint ou ex-conjoint¹.

Des « Monsieurs-tout-le-monde »

Dans le livre En bons pères de famille², Rose Lamy explique que les violeurs sont loin d’être des « monstres », mais qu’ils sont la majorité du temps des « bons pères de famille », des « monsieurs tout le monde ». Ces derniers, maintiennent ce mythe du monstre pour se protéger.

On connaît tou.te.s un violeur

Le site internet « Je connais un violeur »³, lancé en 2013 par Pauline Arrighi, rassemble des centaines de témoignages de femmes qui expliquent que leur violeur était leur copain, leur collègue ou encore leur père.

Pour aller plus loin

• Valérie Rey-Robert, Une culture du viol à la française, Montreuil, Libertalia, 2020.
• Georges Vigarello, Histoire du viol, XVIe-XXe siècle, Paris, Editions du Seuil, 1998.
• Victoire Tuaillon, « Les vrais hommes ne violent pas », Podcast Les couilles sur la table, épidose 37, 2019, URL : https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/les-vrais-hommes-ne-violent-pas/.

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1. Assemblée nationale, Délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes, Rapport d’information fait au nom de la délégation aux droits des femmes et à l’égalité entre les hommes et les femmes sur le viol, 22 février 2018, URL : https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/rapports/ega/l15b0721_rapport-information (consulté le 16/09/2024) ↩︎
2. Rose Lamy, En bons pères de famille, Paris, JC Lattès, 2023. ↩︎
3. Je connais un violeur, URL : https://jeconnaisunvioleur.tumblr.com/. ↩︎