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Un terme récent

Selon le Centre national de ressources textuelles et lexicales (CNRTL), le mot « misandrie »¹ a été inventé dans les années 1970, tandis que le terme « misogyne »² est apparu en 1564 et est plus couramment utilisé depuis le XIXe siècle.

Un principe de précaution

Pour Pauline Harmange dans Moi les hommes, je les déteste³, la misandrie est un principe de précaution face à la misogynie et peut être salutaire. En effet, l’autrice fait surtout l’éloge de la misandrie comme moyen de se rassembler entre femmes et de cultiver la sororité face à l’entre-soi masculin ambiant.

Le mépris du patriarcat

Pour l’écrivaine Chloé Delaume sur France Inter⁴, la misandrie « n’est pas la haine de l’homme au sens essentialiste, ce n’est pas non plus la haine et le mépris d’une personne physiologiquement masculine, c’est la haine et le mépris du comportement patriarcal ».

Pour aller plus loin

• Valerie Solanas, Scum Manifesto, Paris, Mille et Une Nuits, 2021. 
• Alice Coffin, Le génie lesbien, Paris, Grasset, 2020. 
• Thomas Messias, Episode 44 : Les hommes méritent-ils qu’on les déteste ?, Podcast Mansplaining, Slate, 2020, URL: https://www.youtube.com/watch?v=pNBhnrCyKXI (consulté le 18/11/2024). 

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1. Définition Misandrie, CNRTL, URL: https://www.cnrtl.fr/definition/misandrie (consulté le 18/11/2024). ↩︎
2. Définition Misogyne, CNRTL, URL: https://www.cnrtl.fr/etymologie/misogyne (consulté le 18/11/2024).  ↩︎
3. Pauline Harmange, Moi les hommes, je les déteste, Paris, Editions du Seuil, 2020.  ↩︎
4. Zoom Zoom Zen, « La misandrie, la haine des hommes ? », France Inter, 2024, URL : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/zoom-zoom-zen/zoom-zoom-zen-du-vendredi-08-mars-2024-6542220 (consulté le 19/11/24). ↩︎