Comment le féminisme peut sauver le monde ? Réponse courte à cette grande question.
Faire avancer les droits fondamentaux
Le féminisme a permis l’avancée de nombreux droits :
- 1965 : Les femmes peuvent exercer un métier et ouvrir un compte bancaire sans l’autorisation de leur mari
- 1967 : Elles ont accès à la contraception
- 1970 : Les femmes obtiennent l’autorité parentale sur leurs enfants
- 1972 : L’État instaure le principe d’égalité des salaires entre hommes et femmes
- 1975 : La loi Veil permet la légalisation de l’IVG
- 1975 : Le divorce n’est désormais possible que par consentement mutuel
- 1980 : La loi n°80-1041 reconnaît le viol comme un crime
Réduire les conduites à risque
La majorité des crimes sont commis par des hommes. Selon l’INSEE, en 2019, 82 % des personnes mises en cause par la police ou la gendarmerie pour un crime ou un délit sont des hommes, alors qu’ils ne représentent que 48 % de la population1.
Selon l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière, en 2023 en France métropolitaine, 83 % des présumés responsables d’accidents mortels étaient des hommes2.
Si les hommes étaient éduqués comme des femmes, nombres d’accidents, délits et crimes pourraient être évités. Ainsi que tous les coûts que cela engendre.
Mieux soigner
Aujourd’hui, ce sont particulièrement les femmes qui sont actives dans le milieu du « care ». Pourtant elles sont moins bien soignées que les hommes à cause de l’effet « médecine bikini » (pour en savoir plus, consultez notre post sur la médecine) et des essais cliniques réalisés surtout sur des hommes.
Mais selon une étude du JAMA Surgery3, être opéré par une femme assure une meilleure guérison. Si tous les médecins étaient des femmes, le taux de survie augmenterait considérablement.
Aider les hommes
Le cheval de guerre du féminisme est de lutter contre les violences sexistes et sexuelles. Même si les femmes en sont majoritairement victimes, les hommes aussi sont touchés. Le féminisme est une solution comme l’explique Yohann, victime de violences sexuelles, dans un article de Slate : « Pour moi, libérer la parole des hommes ne peut pas se faire sans le combat féministe. […] je suis persuadé qu’il a aussi aidé des hommes à réaliser que ce qu’ils ont vécu n’était pas normal, et qu’en travaillant sur l’un, nous travaillons sur l’autre du même temps »4.
- Sécurité et société, INSEE, Édition 2021, URL : https://www.insee.fr/fr/statistiques/5763581?sommaire=5763633 (consulté le 17/09/25). ↩︎
- Observatoire national interministériel de la sécurité routière, Accidentalité routière 2023 en France, 31 Mai 2024, URL : https://www.onisr.securite-routiere.gouv.fr/sites/default/files/2024-07/2024%2005%2031_ONISR_Accidentalit%C3%A9_Bilan_d%C3%A9finitif_2023_v31%20maiv5.pdf (consulté le 10/08/2024). ↩︎
- Wallis CJD, Jerath A, Coburn N, et al., Association of Surgeon-Patient Sex Concordance With Postoperative Outcomes, JAMA Surg. 2022, 157(2):146–156, URL : 10.1001/jamasurg.2021.6339 (consulté le 17/09/25). ↩︎
- Valentine Leroy, « Les hommes victimes de violences sexuelles sont inaudibles », Slate, 2019, URL : https://www.slate.fr/story/175098/hommes-victimes-violences-sexuelles-virilite-liberation-parole-feministes (consulté le 04/03/2025). ↩︎
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