Un mythe
La « misère sexuelle » correspond à la soi-disant impossibilité pour les hommes d’obtenir des rapports sexuels face au refus des femmes. Selon la journaliste Constance Vilanova1 : « Ce que raconte en creux ce terme de misère sexuelle, c’est que les hommes devraient recevoir du sexe de la part des femmes. Le mythe de la misère sexuelle, justifie les violences sexuelles ».
La sexualité n’est pas un besoin
Dans un article du 20 minutes2, le psycho-sexologue Sébastien Landry rappelle que « La sexualité n’est pas un besoin. Nous pouvons arrêter notre activité sexuelle, et nous n’allons en aucun cas en mourir ». Et que le terme « misère sexuelle » « ne correspond à aucune notion en sexologie ».
Les femmes moins satisfaites que les hommes
Dans Une culture du viol à la française3, Valérie Rey-Robert explique : « Différents rapports sur la sexualité montrent pourtant que les femmes hétérosexuelles sont bien moins satisfaites que les hommes hétérosexuels de leur sexualité, et pourtant, on a bien constaté que l’immense majorité des violeurs sont des hommes. Ce n’est donc pas l’absence de sexualité qui crée le viol ».
- Constance Vilanova, La misère sexuelle n’existe pas, Mouv, Radio France, 2024, URL : https://www.radiofrance.fr/mouv/podcasts/la-chronique-de-constance-vilanova/la-misere-sexuelle-n-existe-pas-2016036 (consulté le 2/06/25). ↩︎
- Lina Fourneau, Sexisme : Le terme « misère sexuelle » ne veut rien dire (et devrait même disparaître), 20 Minutes, 2022, URL : https://www.20minutes.fr/societe/4008556-20221108-sexisme-non-terme-misere-sexuelle-veut-rien-dire-devrait-disparaitre (consulté le 2/06/25). ↩︎
- Valérie Rey-Robert, Une culture du viol à la française, Montreuil, Libertalia, 2020. ↩︎
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