Un processus compliqué
L’avortement est un processus plus compliqué que la contraception. Cela commence par une consultation d’information, voire psycho-sociale, puis la remise du consentement et du choix entre la méthode médicamenteuse ou instrumentale. Cette dernière implique une anesthésie locale ou générale1.
Des grossesses sous contraception
Selon l’INSEE en 20162, seules 8 % des femmes en âge de procréer n’utilisent aucune contraception. D’après un rapport publié en 2010 par l’Inspection générale des affaires sociales, 60 % des femmes qui ont pratiqué un avortement en 2005 étaient sous contraception telles que la pilule ou le stérilet.
Un discours d’extrême droite
L’« avortement de confort » fait partie du discours de l’extrême droite qui culpabilise les femmes. Grégoire Moutel, chercheur en éthique médicale et praticien hospitalier, l’explique dans un article du Monde3, « Le mot de confort est extrêmement mal choisi car pour la femme l’acte est toujours éminemment perturbant ».
Pour aller plus loin
- « Les idées reçues sur l’interruption volontaire de grossesse », Le site officiel sur l’IVG, 2022, URL : https://ivg.gouv.fr/les-idees-recues-sur-l-interruption-volontaire-de-grossesse
- Ministère de la Santé et de la Prévention, « Interruption volontaire de grossesse (IVG) », Dossier guide, 2024, URL : guide IVG 2024_0.pdf (consulté le 10/04/2025). ↩︎
- INSEE, « Femmes et hommes, l’égalité en question », 2022, URL : Contraception et IVG − Femmes et hommes, l’égalité en question | Insee (consulté le 10/04/2025).
Inspection générale des affaires sociales, « Evaluation des politiques de prévention des grossesses non désirées et de prise en charge des interruptions volontaires de grossesse suite à la loi du 4 juillet 2001 », Rapport de synthèse, 2009, (consulté le 10/04/2025). ↩︎ - Gaëlle Dupont, Avortements dits « de confort » : la réponse à Marine Le Pen, Le Monde, 2012, URL : Avortements dits « de confort » : la réponse à Marine Le Pen (consulté le 10/04/2025). ↩︎




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