Des violences multiples
Le rapport de l’enquête sur les violences Virage de 20151 affirme que « les violences physiques et sexuelles déclarées par les femmes sont quasi systématiquement accompagnées d’autres formes de violences » comme l’emprise psychologique, la dépendance économique ou la violence envers les enfants.
Sous emprise
Si les femmes ne partent pas, c’est parce qu’elles sont maintenues sous emprise par leur conjoint violent à travers 5 phénomènes psychologiques que décrit l’autrice D. Casoni2. Cela peut être l’appréhension d’un prochain épisode de victimisation ou encore l’envie de se sentir plus forte que le conjoint violent et ne pas s’abaisser à ses actes.
Une imbrication des violences
Leonore Walker dans son livre The battered Woman3 a théorisé ces effets comme le syndrome de la femme battue. L’imbrication des violences force les femmes à rester dans ces relations. Face aux coups répétés, elles subissent le syndrome du stress post-traumatique qui altère leur perception.
Pour aller plus loin
- « Mais pourquoi elle reste ? : le piège de la violence conjugale », SOS violence conjugale, URL : https://sosviolenceconjugale.ca/fr/articles/mais-pourquoi-elle-reste-le-piege-de-la-violence-conjugale
- Slide 2 : Brown, Elizabeth, et al., éditeurs. Violences et rapports de genre. Ined Éditions, 2020, https://doi.org/10.4000/books.ined.14719 (consulté le 24/06/2025). ↩︎
- Casoni, Dianne. « 3. Pourquoi certaines femmes restent-elles avec un conjoint violent ? ». Questions de criminologie, édité par Jean Poupart et al., Presses de l’Université de Montréal, 2010, https://doi.org/10.4000/books.pum.6594 (consulté le 24/06/2025). ↩︎
- Walker, Lenore E, The battered woman syndrome, New York : Springer Pub. Co., 1984, URL : https://archive.org/details/batteredwomansyn0000walk/page/n9/mode/2up, (consulté le 24/06/2025). ↩︎
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