« La violence dessert la cause »

La non violente : outils des puissants

Comme l’explique Juliette Rousseau dans un article Reporterre1 sur la non-violence, « le concept de violence est aussi un outil de propagande dont le pouvoir se sert pour trier ses interlocuteurs et légitimer la répression qu’il fera subir aux autres : on ne dialogue pas avec les « violent-es », on les écrase ».

Une solution contre l’État

Elsa Dorlin dans Se défendre une philosophie de la violence2 explique que « passer à la violence » féministe est la solution contre l’État : « il est même précisément insensé de s’en remettre à lui pour nous défendre puisqu’il est précisément celui qui arme ceux qui nous frappent. »

Un moyen de lutte

Pour Irene dans son livre Terreur féministe3 , la violence est parfois la seule méthode à la portée de femmes qui n’ont pas été entendues par la justice, le seul moyen de lutte pour celles qui n’ont pas les moyens d’utiliser la non-violence, outil des dominants.

Pour aller plus loin


  1. Juliette Rousseau, « La non-violence doit accepter la pluralité des formes de lutte », Reporterre, 2016, URL : https://reporterre.net/La-non-violence-doit-accepter-la-pluralite-des-formes-de-lutte (consulté le 21/03/2025) ↩︎
  2. Elsa Dorlin, « Se défendre. Une philosophie de la violence », Paris, Zones, 2017. ↩︎
  3. Irene, « La terreur féministe », Paris, Divergences, 2021. ↩︎

Abonnez-vous à la newsletter !

Et recevez les derniers articles par e-mail pour ne rien louper !

Tags:

Laisser un commentaire