« La charge mentale n’existe pas »

Un travail de gestion

La charge mentale est un « travail de gestion, d’organisation et de planification qui est à la fois intangible, incontournable et constant, et qui a pour objectif la satisfaction des besoins de chacun et la bonne marche de la résidence », selon la chercheuse Nicole Brais (Université Laval, Québec)1.

Y penser

Dans sa BD Fallait demander2, Emma explique que la charge mentale comprend non seulement les tâches du foyer, mais aussi le fait d’y penser. Dans un couple hétérosexuel, le partenaire tend souvent à alourdir cette charge, notamment en réclamant des informations qu’il peut trouver seul ou en disant après coup « Fallait demander ».

Renforcer les inégalités

Selon les chercheur·euse·s S. Flèche, A. Lepinteur et N. Powdthavee3, la charge mentale qui pèse sur les femmes les contraint à travailler moins et renforce ainsi les inégalités dans le monde professionnel. Une des solutions est d’abolir les normes de genre dès le plus jeune âge ou encore d’allonger le congé paternité.

Pour aller plus loin


  1. Flèche S., Lepinteur A., Powdthavee N., 2018, « Gender Norms and Relative Working Hours: Why Do Women Suffer More Than Men from Working Longer Hours Than Their Partners? », AEA Papers and Proceedings, 108, 163-68. DOI: 10.1257/pandp.20181098 ↩︎
  2. Emma Clit, « Un autre regard », Florent Massot Editions, 2017. ↩︎
  3. Fleche, Sarah, Anthony Lepinteur, and Nattavudh Powdthavee. 2018. « Gender Norms and Relative Working Hours: Why Do Women Suffer More Than Men from Working Longer Hours Than Their Partners? » AEA Papers and Proceedings 108: 163–68. DOI: 10.1257/pandp.20181098 ↩︎

Abonnez-vous à la newsletter !

Et recevez les derniers articles par e-mail pour ne rien louper !

Laisser un commentaire