« L’écriture inclusive est une aberration »

Des écritures multiples

L’écriture inclusive correspond à « toute forme de langage qui vise à démasculiniser la langue » et ne comprend pas seulement le point médian, mais aussi les doublets (lecteurs, lectrices), les mots épicènes (lectorat au lieu de lecteur·rice·s) et l’accord de proximité (les lecteurs et lectrices avisées)1.

Une langue vivante

Le français est une langue vivante qui a donc vocation à évoluer. L’Académie française s’occupe plus de la littérature que de la langue, n’étant pas composée de linguistes. Il ne s’agit pas d’une instance de règlementation, mais simplement de recommandations que l’on peut suivre ou non2.

L’écriture change notre vision du monde

Les psycholinguistes H. Xiao, B. Strickland et S. Peperkamp, dans leur article « How Fair is Gender-Fair Language? Insights from Gender Ratio Estimations in French »3, montrent que la langue non inclusive, donc sexiste, conditionne notre façon de voir le monde et notamment de penser les rôles de genre.

Pour aller plus loin


  1. Tania Sauteur, Pascal Gygax, Julia Tibblin, Lucie Escasain et Sayaka Sato, « L’écriture inclusive, je ne connais pas très bien… mais je déteste ! », GLAD!, URL : 
    https://journals.openedition.org/glad/6400 ↩︎
  2. Les Linguistes atterré e s, Le français va très bien, merci, Paris, Gallimard, 2023. ↩︎
  3. Hualin Xiao, Brent Strickland, Sharon Peperkamp, “How Fair is Gender-Fair Language? Insights from Gender Ratio Estimations in French”, in Journal of Language and Social Psychology, 2003, URL : https://doi.org/10.1177/0261927X221084643. ↩︎

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