« Et pourquoi pas des quotas masculins ? »

Des quotas masculins immémoriaux

Depuis le début de l’humanité, les quotas masculins officieux et officiels existent dans tous les domaines. Seuls les hommes pouvaient s’inscrire à l’université jusqu’en 1868, se présenter aux élections politiques jusqu’en 1944, rentrer à l’Académie française jusqu’en 19801.

Une solution temporaire

Dans le tome La discrimination positive de la série « Que sais-je ? »2, la professeure en droit Gwenaëlle Calvès rappelle que dans la définition même de la discrimination positive est induit son caractère temporaire. Dès que les objectifs d’égalité sont atteints, elle doit être abrogée.

Une question d’égalité

Après la censure d’une loi de 1982 imposant des quotas féminins, c’est sur l’impulsion de Jacques Chirac qu’est votée la loi constitutionnelle de 1999 qui « favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives ». Les quotas ne favorisent ni les hommes ni les femmes, il s’agit d’égalité3.

Pour aller plus loin


  1. Amélie Puche, « L’accès des femmes aux universités (1850-1940) », Encyclopédie d’histoire numérique de l’Europe [en ligne], ISSN 2677-6588, mis en ligne le 23/06/20, consulté le 24/09/2024. Permalien : https://ehne.fr/fr/node/14080 ↩︎
  2. La discrimination positive, Presses Universitaires de France, 2016, 128 p, (Que sais-je ?). ↩︎
  3. Vie publique [Internet], 2024. Lois pour la parité politique : un dispositif contraignant, des résultats contrastés, Disponible sur: https://www.vie-publique.fr/eclairage/19618-parite-politique-hommes-femmes-quels-resultats (consulté le 24/09/24) ↩︎

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