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Les poils c’est naturel

Le corps des personnes pubères est presque entièrement recouvert de poils. Ils permettent de réguler la température corporelle et protègent la peau des microbes et bactéries. Ainsi, s’épiler trop fréquemment le pubis favorise les IST¹.

Ca ne fait pas de mal !

D’après une enquête IFOP, en 2021, 28 % des femmes ne s’épilaient pas le pubis, contre 15 % en 2013.
Les hommes sont partants pour faire l’amour avec une femme, à 61 % si elle n’a pas les jambes épilées, à 66 % si elles ont les aisselles poilues et à 92 % si elles ont le pubis non épilé².

Ils sont à la mode

D’ailleurs, les poils reviennent à la mode : à la Fashion Week de NY en 2018, la designeuse Kaimin fait porter aux mannequins des merkins (perruques pubiennes) dans le but de faire passer un message de diversité et de tolérance³.

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1. Charles E. Osterberg, Thomas W. Gaither, Mohannad A. Awad, et al., « Correlation between pubic hair grooming and STIs: results from a nationally representative probability sample », in Sexually Transmitted Infections, Vol. 93, New York, Springer, 2017, p. 162-166.
   Barbara Buffoli, Fabio Rinaldi, Mauro Labanca, et al., « The human hair: from anatomy to physiology », in International Journal of Dermatology, Vol. 53, n°3, 2014, p. 331-341. ↩︎
2. Étude Ifop pour Charles.co réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 19 au 20 janvier 2021 auprès d’un échantillon de 2 027 personnes, représentatif de la population âgée de 18 ans et plus résidant en France métropolitaine, URL : https://www.ifop.com/wp-content/uploads/2021/06/Infographie_Ifop_Charles.pdf (consulté le 31/08/2024). ↩︎
3. Site internet de Kaimin, URL: https://www.kaiminnewyork.com/pages/2018-fall-winter (consulté le 03/09/2024). ↩︎